lundi 14 novembre 2011

Queens of the Stone Age - s/t

Groupe initialement formé d'anciens du groupe Kyuss, formation culte des années 80-90 parmi les précurseurs du stoner. Un rapport avec les pierres qui roulent ? Que nenni ! Apparemment ce terme provient plutôt du fait que ceux qui joue cette musique fumaient généralement de l'herbe. Aussi appelé Desert Rock du fait que les premiers groupes américains à l'avoir popularisé (dont et surtout Kyuss) vivaient en Californie, à Palm Desert.

Queens of the Stone Age - s/t
Après le final And the Circus Leave Town... en 1995 et aussi une tournée avec Metallica en 1993 grâce à l'aide de Dave Grohl, l'aventure Kyuss prend fin...
Cependant, Josh Homme (Guitare) et Alfredo Hernandez (Batterie) décident de former Queens of the Stone Age et sont bientôt rejoints par Nick Oliveri (basse), lui aussi ancien de Kyuss.
Le résultat est ce premier self-titled, album aussi bon que Songs for the Deaf (2003). Le son est puissant, la guitare plus rock que dans Kyuss sans forcément perdre en lourdeur, une des marques de fabrique du genre. La basse de Nick Oliveri cogne, et offre des riffs d'intro d'antologie pour la superbe You can't quit me baby ou l'aérien Mexicola. Groovy sur la calvacade Give the Mule what he wants, avec sa guitare grasse comme un pet de suppo...

En plus de concocter des riffs mélant épaisseur et décollages stratosphériques, Josh Homme possède une voix légèrement plaintive et totalement nonchalante (Mexicola, encore...) qui fait vraiment des merveilles.
Album énorme, cet album sera suivi de l'énorme Rated R (200) et du désormais classique Songs For the Deaf (2003) avec Dave Grohl derrière les fûts.
Depuis, le line-up a changé plusieurs fois, Nick Oliveri a quitté le navire et les derniers albumssont bons mais manquent de la magie des premiers.
En attendant du nouveau...


lundi 7 novembre 2011

Psychedelic Jungle - The Cramps

Allez, il faut se lancer pour la première chronique. Ce sont donc les Cramps qui décrochent la timbale, malgré la compétition féroce avec Queens of the Stone Age et autre Minutemen pour avoir cette primeur !

Du psychobilly nous dit Wikipédia et autre, ça sonne bien comme terme...d'autant plus qu'on a vraiment l'impression d'écouter du rock'n roll 50's saupoudré d'ambiance creepy !

Niveau musical, la grosse voix grave et caverneuse de Dracula de Lux Interior vous hypnotise instantanément, soutenue par les boucles de guitare sous reverb. Dans ses moments les plus dansants, on a là une belle bande son pour un bal d'Halloween. On peut alors s'imaginer voir un zombie bien décidé à montrer à la charmante sorcière qui emflamme le dancefloor que sa chair n'est pas molle à tous les endroits...

Bref, un disque qui vaut vraiment le coup d'oreille pour son ambiance vraiment particulière mais aussi rien que pour des chansons telles que "Primitive" ou le plutôt dansant "Goo Goo Muck". Et pourquoi ne pas le passer lors de votre prochaine boum dans le garage de vos parents qui sent le moisi ?